lundi 28 février 2011

On a tous le droit (suite)

Chanté par Liane Foly :



 
L’écoute de la chanson interprétée par Liane Foly doit pouvoir vous aider à suivre la partition…si vous avez encore quelques difficultés de lecture.

Remarque sur la version chorale
Dans une version chorale la mélodie connue n’est pas toujours donnée aux soprane ; évidemment c’est toujours un petit effort que doivent faire les soprane dans ce cas mais la mélodie qu’elles chantent alors n’est pas forcément désagréable pour autant ; et puis c’est l’occasion pour beaucoup d’entre elles de réaliser quel genre de travail doivent faire habituellement les autres voix, travail qui finira par donner un sens harmonique à leur mélodie, et donc à la mettre encore plus en valeur. Ici, aux lettres BC, ce sont les alti et les ténors qui sont mis en valeur par l’accompagnement des basses et le contre-chant des soprane.

jeudi 24 février 2011

On a tous le droit

Retina France organise pour la 16ème année consécutive dans toute la France, l’opération "Mille Chœurs pour un Regard" avec Liane FOLY.

"Mille choeurs pour un regard" est devenu le premier événement choral dans notre pays (640 concerts et 2000 chorales participantes lors de la 15ème édition). Il permet au plus grand nombre de chorales et de choeurs, seuls ou rassemblés, de chanter bénévolement leur répertoire lyrique, sacré, populaire ou classique à l’occasion de concerts donnés dans toute la France au profit de RETINA FRANCE. Ces concerts permettent de financer des programmes et bourses de recherche et de mieux faire connaître au public les maladies de la vue.

Le concert auquel nous participerons aura lieu à Ris Orangis le samedi 26 mars ; nous chanterons avec l’ensemble Chant d’Elles et le groupe Sing’INT.

La chanson fil rouge de l’opération est, cette année, une chanson de Liane Foly : On a tous le droit.


Une précision sur la lecture de la partition
Cette précision concerne la lecture de la partie d’alto aux lettres BC (mes.5-14) :
Cette partie, commune aux ténors et aux alti, étant écrite de la façon habituelle pour les ténors, les alti devront interpréter ce qui est écrit une octave plus bas qu’elles ne le font habituellement ; ainsi elles chanteront dans leur registre grave et se retrouveront à chanter un unisson véritable avec les ténors. Cela correspond d’ailleurs au registre dans lequel Liane Foly chante elle-même ce passage.








Version soprane

Version ténors

Version basses


On a le droit
Quand personne ne nous voit
De pleurer en silence
De regretter son enfance
De s' laisser aller en regardant tomber la pluie
On a le droit quand personne ne nous croit
De sortir sa violence
Tous ces mots qu'on dit pas mais qu'on pense
De parler à Dieu
De parler à qui on veut

Refrain
On a tous le droit
D'aimer sa vie ou pas
De faire sa route
De faire son choix
On a tous raison
De s' poser des questions
D'oser dire non
On a tous le droit
D'aimer sa vie ou pas
De faire sa route de faire son choix
On a tous une chance
C'est pas perdu d'avance
La différence


On a le droit
Quand rien plus rien ne va
De chercher son étoile
De jeter l'encre de son journal
De changer sa vie
De quitter l'ennui
Et puis
On a le droit
Et qui nous en empêchera
De rêver d'un monde un peu moins laid
De rêver d'un monde où on pourrait
Rien qu'une fois
Tous vous et moi

Refrain
Avoir tous le droit
D'aimer sa vie ou pas
De faire sa route
De faire son choix
On a tous raison
De s' poser des questions
D'oser dire non
On a tous le droit
D'aimer sa vie ou pas
De faire sa route de faire son choix
On a tous une chance
C'est pas perdu d'avance
La différence

mercredi 16 février 2011

Tábortüznel


Texte orthographique :
Szellõ zúg távol, alszik a tábor,
Alszik a tábor, csak a tüz lángol.
Rakd meg, rakd meg, jó pajtásom azt a tüzet,
Isten tudja, mikor látunk megint ilyet.

Szellõzúgásnak fárad a hangja,
Kis falucskának szól a harangja.
Hallga, hallga, szól a harang : bim, bam, bim, bam,
Lelkünk mélyén kél rá visszhang : bim, bam, bim, bam.


Texte phonétique :
Sèleuzouk tâvol, âlcik â tabôr,
Âlcik o tabôr, tchâk â tuz langôl.
Râg mèg, râg mèg, yo pâytachom, âst a tuzet,
Ichten toudiâ, mikor latoung meguint iyet.

Sèleuzounk-gachnâk farâd â hâng yâ,
Kich fâloutch kanâk soul â hârâng yâ.
Hâllgâ, hallgâ, soul â hârâng : bim, bam, bim, bam,
Lelkunk miyén kiél ravishâng : bim, bam, bim, bam.


Version soprane


Version alti

Version ténors

Version basses


Prononciation parlée

Szellõ zúg távol, (…) alszik a tábor. (…)
Alszik a tábor, (…) csak a tüz lángol. (…)
Rakd meg, rakd meg, (…) jó pajtásom (…) azt a tüzet, (…)
Isten tudja, (…) mikor látunk (…) megint ilyet (…)

Szellõ  (…) zúgásnak (…) fárad a hangja, (…)
Kis falucskának (…) szól a harangja. (…)
Hallga, hallga, (…) szól a harang (…) bim, bam, bim, bam, (…)
Lelkünk mélyén (…) kél rá visszhang (…) bim, bam, bim, bam. (…)


Par une chorale hongroise

à suivre (traduction, autres interprétations)

mardi 15 février 2011

Le logiciel NoteWorthy Viewer

Pour utiliser des documents du site jaidumalachanter et, plus généralement, pour lire des fichiers .nwc, vous devez disposer du logiciel NoteWorthy Viewer.

Ce logiciel vous permet de lire des partitions défilantes et d’écouter simultanément leur musique pour divers refrains d’échauffement tels que : Bravo, Dévotion, Le lac Titicaca, Chocolat chaud, …

Le site l’explique lui-même :

Pour utiliser les fichiers musicaux ici présents (.nwc), le logiciel NoteWorthy Viewer doit être installé sur votre ordinateur (comment faire). Ce petit programme gratuit, en anglais mais simplissime, permet d'entendre la musique en même temps que la partition, notes et paroles, défile sous vos yeux ébahis…

Quand vous serez sur cette page d’accueil vous verrez aussi, en haut, un bouton Exercices. Cliquez et choisissez votre morceau. Une fois le fichier ouvert, il vous reste à cliquer sur le bouton bleu Play dans l’angle en haut à gauche ; la note jouée s’affiche alors en rouge tandis qu’on l’entend et qu’on apprend à la chanter dans le rythme correct (cela pourrait-il vous aider à reconnaître de visu quelques rythmes traditionnels ?).

C’est-y-pas-beau l’informatique ! (qui a dit beurk ?)

vendredi 11 février 2011

Magie de la chorale

Tous les choristes vous le diront : le chant choral c’est magique. Un exemple : hier je demande aux soprane de se relayer pour qu’une note très longue puisse être tenue (viva sem----) et enchaînée sans coupure à la suivante (-pre, la maggior felicità) ; aussitôt le groupe s’organise (je ne sais pas comment, c’est totalement invisible), le résultat est immédiat et même surprenant. Dans une chorale quantité de choses se font de cette façon, sans mot dire, en complicité et en solidarité, dès que chacun a compris ce qu’il fallait pour que le chant réussisse.
Cela me fait penser à ce phénomène étonnant de relai dans les formations d’oiseaux en vol – Le bon sens de l’oie – dont Nicole (soprane) nous a envoyé les images. C’était peu après l’élection du nouveau C.A. et Daniel (notre président) l’ayant reçu nous « invite à regarder et lire ce qui est dit dans ce message, d'y penser et de voir ce que chacun peut faire pour que la formation en vol puisse continuer le plus loin et le mieux possible ».


mercredi 9 février 2011

Test de la fonction commentaire

Vous souhaitez tester la fonction commentaire : laissez sous ce message/billet/post/article/note un commentaire très court, juste pour essayer.

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Je le ferai paraître dès que possible et vous pourrez vérifier que …çà marche !

lundi 7 février 2011

Mon cœur n’est sourd de rien

Nous avons commencé d’apprendre quelques morceaux et nous devons maintenant tenter de faire un effort de mémorisation pour sinon les savoir par cœur, au moins les chanter sans hésitation, avec le plus grand naturel. Pour la mémoire des choristes, l’automne et l’hiver sont le temps de l’enfouissement et l’on attend du printemps que tout cela germe. Comment faites-vous pour mémoriser ? Il serait intéressant de voir comment chacun s’y prend ; à comparer nos méthodes respectives on aura peut-être des surprises.

Étonnante coïncidence. J’étais en train de travailler sur cette question de la mémoire musicale et de la mémorisation dans l’apprentissage des chants – on pourrait dire : la question du par cœur – quand je suis tombé sur deux formules intéressantes.
La première : « On ne voit bien qu’avec le chœur » : employée par son auteur au sujet du chanteur aveugle/mal voyant/ dans un chœur ; j’ai envie de dire, au sujet de la question du par cœur : on n’entend bien que par cœur.
La seconde : « Mon cœur n’est sourd de rien », employée par Emmanuelle Laborit, au sujet des sourds/mal entendants (interview France2 JT13h du 07/02/2011 /minute 36 )
J’en déduis que, au-delà des sons et des images, c’est toujours au cœur qu’il faut faire confiance, que ce soit pour voir ou pour entendre. Alors allons-y les yeux fermés (évidemment dans le plus grand respect de la partition, mais comme le dit Paolo Zedda : Chanter c’est raconter une histoire ; on ne peut raconter une histoire si on a le nez dans la partition).

de Bertrand LECLAIR, mis en scène par Emmanuelle LABORIT

 

vendredi 4 février 2011

Pourquoi je dirige ?

Bon, voilà donc un chœur en train de prendre forme, avec des choristes …et un chef de chœur. Être choriste, on croit avoir une petite idée de ce que c’est – même s’il faut avoir vécu assez longtemps et assez diversement cette expérience avant d’en connaître toutes les facettes. Mais le chef, direz-vous, pourquoi fait-il cela ? Cette question m’a déjà été posée il y a fort longtemps et je vous ferai encore attendre un peu (le temps que je trouve la réponse). En attendant voici un témoignage qui intéressera peut-être quelques choristes, voire quelques chefs. Il y est question de vagabondages, de quête ; nous rejoignons Bernstein qui parlait d’une interminable série de questions. Celui qui donne la direction serait-il donc en fait en train de la chercher ?

            Pourquoi je dirige ? 

Le texte se conclut ainsi :
Au bout de vingt cinq ans de « direction chorale », je prends petit à petit conscience (et très confusément) de ce trésor et de son immensité. Surtout pas pour renier la production humaine d’une musique qui exprime toutes les facettes de l’homme, mais pour y chercher au-delà (y trouver ?) l’essence même de ce que nous sommes et en faire (en retrouver) le lien indélébile.

ce trésor et son immensité – pas étonnant qu’il me faille encore un peu de temps pour en parler sérieusement.

Essonnances : des voix qui coulent de source

Notre chorale prend un nouveau départ. L’assemblée générale du 27 janvier (33 présents) a choisi un nouveau nom et a élu un nouveau conseil d’administration ; succédant à Patrick Devoldere, notre président est Daniel Brunet.
Créé en 1974 par Pierre Leray, l’Ensemble Vocal Chante La Joie porte désormais le nom d’Essonnances ; quoi de plus naturel pour un groupe qui se dirige chaque jeudi soir vers les bords de Seine à Évry, dans un mouvement imitant une Essonne qui s’y jette à deux pas !
Les choristes affluent de toute la région ; ils viennent actuellement de l’Agglomération d’Évry Centre Essonne – Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses, Ris Orangis, Villabé – mais aussi de Corbeil-Essonnes, Saint Germain-lès-Corbeil, Saint Pierre-du-Perray, Étiolles, Soisy-sur-Seine, Viry-Châtillon, Grigny, Ormoy, Mennecy, et plus loin encore.
Si cela vous tente aussi, parce que vous aimeriez découvrir ou redécouvrir la polyphonie vocale dans un programme éclectique et une ambiance dynamique, n’hésitez pas à nous rendre une petite visite lors d’une prochaine répétition (jeudi de 19h30 à 21h30 – 9 avenue de l’église à Évry Village) ; ou bien venez nous écouter à notre prochain concert, le 26 mars à Ris Orangis (église du Sacré-Cœur)

t8/02/16:37t

mercredi 2 février 2011

Donner vie à une musique

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps. Sinon, ce n'est que du solfège chanté.
Luciano Pavarotti

Pour un chef d'orchestre, jusqu'où va le respect de la partition ?
C'est un point de départ. Ensuite, il s'agit de donner vie à une musique d'un compositeur d'autrefois. Il y a une phrase que j'apprécie dans Alceste de Gluck, où le grand prêtre dit à un certain moment : "Le marbre s'anime." C'est exactement ça. Il faut animer le marbre, sinon ça reste beau à regarder, mais c'est mort. 
John Eliot Gardiner

La musique : une continuelle remise en question de soi-même et de ses capacités. Pour que la musique se réalise, il faut répondre à une interminable série d'interrogations, toutes liées entre elles : pourquoi ce crescendo ? et quel sens a ce forte ? Voilà, la musique est une interrogation continuelle à laquelle nous apportons des réponses qui varient avec le temps, au gré de notre vie et de notre sensibilité. Cette interminable série de questions et de réponses est justement ce qui permet à l'art de la direction de rester vivant.
Leonard Bernstein.


mardi 1 février 2011

Laissez pas les gens ignorer...

Les outils du choriste (suite)

« Le solfège ? Ah, la barbe ! » : que de fois n’a-t-on pas entendu cette réflexion de la part de ceux qui auraient aimé faire de la musique …mais sans le solfège ; et parmi eux beaucoup de choristes qui ont pris il y a belle lurette le solfège en grippe (ce qui ne les empêche nullement d’avoir la tête constamment dans la partition).
Loin de moi l’idée de vouloir enseigner le solfège à mes choristes, il y a des lieux spécialisés pour cela et pour ceux qui le souhaitent. Mais il y a néanmoins quelques notions fort utiles et au sujet desquelles certains chefs de chœur penseront que leur connaissance, partagée entre les choristes, ne pourrait à la longue qu’être bénéfique au fonctionnement du chœur ; par exemple pour démarrer plus vite un apprentissage, pour aider à la compréhension d’une œuvre, pour donner des facilités à sa mémorisation.

Donnons une première idée avec un moyen mnémotechnique pour retenir l’ordre des dièses et des bémols : en chantant sur un air connu…(parenthèses parlées)

Laissez pas les gens

Laissez pas les gens ignorer (car c’est basiqu’)
Que pour descendr’ et puis monter (c’est si pratiqu’)
Les not’ couchées sur le papier (papier musiqu’)
Faut nous app’ler :

Nous sommes les dièses comm’ ci : comm’ fa do sol ré la mi si
Et nous les bémol(e)s comm’ çà : comm’ si mi la (ré sol do fa)