lundi 31 octobre 2011

Concert du Chœur de l’Armée Française à Évry

Le 16 décembre prochain, le chœur de l’armée française fera vibrer la Cathédrale d’Évry, à l’occasion d’un grand concert au profit de la recherche pour la maladie d’Alzheimer organisé par la Ville et l'Union des Retraités d'Évry.

Vendredi 16 Décembre 2011 à 20h
Cathédrale d’Évry - Cours Monseigneur Romero
Tarif : 10 euros par personne

Comme l'an dernier, la Cathédrale d'Évry accueillera une soirée exceptionnelle de lutte contre la maladie d'Alzheimer. Sensibilisées par la douloureuse situation des familles concernées et souhaitant rester toujours solidaire de celles et ceux qui sont confrontés au quotidien à la maladie, la Ville et l’Union des Retraités d’Évry ont invité le chœur officiel de la République Française, vendredi 16 décembre 2011 pour un moment musical festif et chaleureux.

Dirigé par la jeune virtuose, Aurore Tillac, le Chœur de l’Armée Française, formation spéciale de la Garde Républicaine, est composé de 45 chanteurs recrutés parmi l’élite des professionnels français. De la chanson populaire et traditionnelle jusqu’aux grandes œuvres classiques lyriques, son répertoire varié pourra satisfaire tous les mélomanes.

Réservations :
Union des retraités d'Évry
01 60 78 02 92

jeudi 27 octobre 2011

Signor Abbate


Auteur : anonyme
Composé par Beethoven en 1820 et dédicacé à l’Abbé Maximilian Stadler (auteur et compositeur)

Signor Abbate, io sono, io sono, io sono ammalato.
Santo Padre, vieni e datemi la benedizione, la benedizione.
Hol' sie der Teufel, wenn sie nicht kommen,
Hol' sie der Teufel, wenn sie nicht kommen, hol' sie der Teufel!

Monsieur l'Abbé, je suis, je suis, je suis malade
Saint Père venez et donnez-moi la bénédiction, la bénédiction.
Allez au diable si vous ne venez pas !
Allez au diable si vous ne venez pas ! Allez au diable !

Parmi les exercices de jaidumalachanter

Sur YouTube :

Comment on dit « chorale » dans quelques langues


Écoutez quelques chorales du monde : http://wn.com/Choirs

العربية           جوقة                
Беларуская Хор
Български Хор
Brezhoneg Laz-kanañ
Bosanski Hor
Català Cor (música)
Česky Pěvecký sbor
Cymraeg Côr meibion
Dansk Kor
Deutsch Chor (Musik)
Ελληνικά Χορωδία
English Choir
Esperanto Ĥoro
Español Coro
Eesti Koor (muusika)
Euskara Abesbatza
فارسی گروه_کر
Suomi Kuoro
Français Chorale
עברית מקהלה
हिन्दी कोरस
Hrvatski Pjevački zbor
Bahasa Indonesia Paduan suara
Ido Koro
Italiano Coro (musica)
日本語 合唱
ქართული გუნდი (მუსიკა)
한국어 합창
Lietuvių Choras
Bahasa Melayu Koir
Nederlands Koor (zang)
‪Norsk (nynorsk) Kor
‪Norsk (bokmål) Sangkor
Polski Chór
Português Coro (grupo de cantores)
Runa Simi Takich'unku
Русский Хор
Slovenščina Pevski zbor
Shqip Kënga korale
Српски / Srpski Хор
Svenska Kör
ไทย วงขับร้องประสานเสียง
Українська Хор
Tiếng Việt Hợp xướng
中文 合唱

Festival « Les Zarmoniques »

Festival  "Les Zarmoniques "
Voix et Patrimoine en Gâtinais
Troisième édition

Chansons françaises et soirée guinguette !

 Du 10 au 13 novembre, les différentes communes adhérentes au Syndicat Intercommunal de Musique des Deux Vallées accueilleront les concerts, conférences, ateliers et soirée festive du festival de chant choral et musique "Les Zarmoniques ".
La programmation 2011 proposera un répertoire varié ayant pour but de vous faire découvrir divers patrimoines vocaux et musicaux.
La soirée festive du samedi 12 novembre mettra les « années folles et la chanson française des années 30 à 50 »  à l’honneur.
Le thème du dimanche 13 novembre vous fera découvrir des instruments à cordes d’un autre temps et d’une conférence sur l’art de la lutherie.
Réservez dès à présent votre week-end du 10 au 13 novembre 2011 !
Nous vous y attendons nombreux !
Concerts gratuits !

Programme :
Jeudi 10 novembre :
- 20h30 : salle des fêtes de Noisy sur Ecole
Chansons françaises, Chœur les contamines, Groupe Malakoff.

Vendredi 11 novembre :
- 15h00 : Eglise de Boutigny sur Essonne
Chorale Mélimélodie, le panier chantant, les Rêves aux clefs.
- 16h00 : Eglise de Courances
Ensemble vocal de Milly et Ensemble Choral Philomèle.
- 17h00 : Eglise de Prunay sur Essonne
Choeur Allegrio et Chorale Chantecléry.
- 18h00 : Eglise de Maisse
Pour Raison de beauté, Groupe vocal Cantando, Chorale Chantereine.
- Concert des concerts : 20h30 : Eglise de Milly-la-Forêt
Ensemble Vocal de Milly, Chorale Chantecléry, Ensemble Choral Philomèle, Chante Clair.

Samedi 12 novembre :
- 17h00 : salle des fêtes de Milly-la-Forêt
Atelier chant animé par le Choeur les Contamines.
- 19h30 : gymnase Oncy sur Ecole
Soirée dansante Guiguette
Dîner spectacle payant sur Réservation : 06 73 81 35 95

Dimanche 13 novembre :
- 15h00 : salle des fêtes de Milly-la-Forêt
Conférence sur la Lutherie animée par Annette Osann.
- 16h30 : Eglise de Milly
Les instruments à cordes à travers le temps
Groupe de Nickel Harpa, Groupe de Violes de Gambe, Choeur des 2 Vallées.


lundi 24 octobre 2011

Une chorale à Évry Village


La chorale Essonnances répète à Évry Village dans un local du Foyer-Club de l’URE, lui-même situé dans le Parc Pompidou : à proximité de la gare RER d’Évry Val de Seine, de l’église Saint-Pierre/Saint-Paul, de la Mairie annexe, du Parc Élisabeth, de la Clinique du Mousseau.


L’église Saint-Pierre/Saint-Paul :
C'est là, au chevet du clocher de Saint-Pierre/Saint-Paul, que les Evryots de 1789 firent état de leurs doléances, au pied de cette église datant du XIIe siècle et qui conserve encore son chœur gothique sous croisée d'ogives. La Guerre de Cent Ans eu raison de la plus grande partie de l'édifice et ce qui aujourd'hui apparaît à nos yeux est le bilan de nombreuses restaurations, la dernière datant de 1977 et ayant permis de remplacer des vitraux quelque peu délabrés par de magnifiques réalisations polychromes dues aux moines de Saint-Benoît-sur-Loire. N'hésitez pas, à l'intérieur, à venir contempler la magnifique cuve baptismale offerte par le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du Roi, fils de Madame de Montespan, et propriétaire du château de Petit-Bourg, au début du XVIIIème siècle.


Video sur l’histoire du village d’Évry (célébrités : marquise de Montespan, duc d’Antin, princesse Mathilde, Alexandre Aguado, Paul Decauville, Emmanuel Pastré, Bonhomme en Pierre, …)


Balade de la place du général de Gaulle à Évry Grand Bourg

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Mémoire sur Évry et son histoire :

Extrait : Le vieil Evry, ou Evry «  village » 
Les articles classés dans cette catégorie sont issus de la rubrique “patrimoine”, sauf un qui figure dans “mémoire”. C'est le charme de ces vieux quartiers, qui est mis ici en valeur. A Évry on appelle couramment cette partie « le village », sans que cela corresponde à une zone précisément délimitée.
Le quartier du village correspond en fait  à ce qui était le cœur de Petit bourg, du temps où il n’y avait qu’un village. Jusqu’au début des années 90, d’ailleurs la mairie s’y trouvait. Le premier collège construit à Évry en 1970 s’appelle « Collège Le Village ».
Commençons par les bords de Seine : dans l’article ‘‘Le charme d’Évry au fil de l’eau’’ (n°4), des photos et des commentaires nous apprennent qu’on venait de loin s'y baigner au début du siècle. Aujourd'hui un parc a été aménagé tout le long et le club de plaisance créé en 1957 subsiste, tout comme le chemin de halage. On rappelle également qu’il s’agit d’un lieu « historique » : l’arrestation de Manouchian, le pont détruit par les allemands en 1944, et celui, flottant, qui avait permis au Général Patton de traverser la Seine. Ainsi « les bords de Seine ravivent la mémoire », nous dit l’article.
 L'écluse (article “Sous l'écluse coule la Seine”, n°29) construite en 1906, et dont la passerelle longue de180 mètres enjambe majestueusement la Seine, rajoute de l'intérêt à ce lieu privilégié. Les nombreuses péniches qui l'utilisent constituent un spectacle supplémentaire pour les promeneurs. La gare dont il est question à plusieurs reprises se rattache à ce passé nostalgique: “une des plus anciennes gares de France à Évry” en activité depuis 1840, “qui a gardé un cachet authentique des premières gares qui bordaient la ligne de chemin de fer de la compagnie Paris - Orléans” et dont l'aspect n'a pas changé comme en témoignent deux photos noir et blanc.
Ensuite les articles “Au fil des rues” et “La petite histoire de nos rues”, dont on nous précise qu'ils ont été réalisés grâce à “l'active participation de la société Historique et archéologique d'Évry et du Val de Seine”, sont l'occasion d'un véritable cours d'histoire bien documenté : il y est question de Decauville, qui au 19ème siècle possédait un « immense domaine » qui compte « une quantité prodigieuse d'essences, dont bon nombre font la renommée du parc » et du château dont cette famille a été propriétaire.
 La toponymie est utilisée pour rappeler “la vocation vinicole d'un quartier rural avant tout”. Le vin, patrimoine français par excellence n’est pas oublié : «  la rue des vignes, qui atteste que nos villages d’Ile de France, Évry ne fait pas exception, produisaient du vin. Un site de versant, un bon ensoleillement, le vin d’Évry était de médiocre quantité, mais il suffisait aux besoins de la population. Grâce à la rue des vignes, le souvenir de cette piquette locale demeure ! ».
Cette référence au passé vinicole permet en quelques mots de rappeler qu’Évry a été un village, où la vie sociale s’articulait autour de traditions rurales et de valeurs populaires à travers lesquelles  les ex-ruraux peuvent se retrouver. Elle parle aussi d’un temps convivial où l’on partageait la production locale.
Dans cet article, il est parallèlement question de “la seule résidence seigneuriale de notre commune à être restée intacte après le départ des allemands qui en avaient fait un lieu de repos pour les sous-mariniers”, la propriété de Beauvoir, devenue un centre de réadaptation professionnelle géré par la sécurité sociale.
Sur le sujet de la seconde guerre mondiale, il est rappelé le passage de l'armée du Général Patton en août 1944 par l'avenue large qui descend vers la Seine, avenue qui porte son nom.

La promenade continue par les anciennes rues de ce « village champêtre » avec les quelques belles demeures du  19ème qui donnent une idée de ce que fut Petit-Bourg.
 Le plus ancien édifice est la première église de la commune qui date du 12ème siècle et qui “garde en son sein bon nombre de témoignages historiques”.
Mais le monument le plus prestigieux de la commune fut bien ce château, le château de Petit Bourg, dont il ne reste rien, mis à part des gravures et des photographies. L'article intitulé “1880-1956 : l'histoire d'Évry Petit-Bourg” fait référence à cette “demeure princière construite par madame de Montespan sur le domaine que lui avait offert le roi soleil”, vendue à plusieurs reprises,  et transformée en colonie pénitentiaire (ce que l'article ne dit pas et qui est inconnu des évryens probablement parce que moins glorieux), avant d'être occupée et finalement incendiée par les allemands en 1944 lors de leur départ. L'article précise que “le château sera ensuite rasé et une grande barre y sera construit dans les années 50 ”.

Un autre lieu, beaucoup moins prestigieux, fait parler de lui : “la solitude”, lieu insolite où depuis 80 ans à l'abri des regards “discrètement la vie des sœurs de la Communauté Contemplative s'étire dans le calme et le recueillement». Un encart renseigne sur l'origine de cette communauté qui fait partie de la congrégation des religieuses de Notre Dame de Sion et dont le fondateur habitait une maison de campagne à Grand Bourg, hameau voisin dépendant de la commune de Petit Bourg. Aujourd'hui, “Notre Dame de Sion” est le nom d'une importante école privée dans cette rue.
 Le côté plaisant de cet article intitulé ””La Solitude” au temps des confitures” vient du fait qu'il raconte une odeur dont on se souvient, “les effluves” des confitures qui ont émané durant plusieurs décennies de cet endroit jusqu'en 2000. En effet cette communauté devait assurer sa subsistance et “les sœurs, inscrites depuis 1937 au répertoire des métiers comme “confituriers, font des confitures une véritable activité professionnelle au service de leur vocation contemplative”. Un second article parle de la communauté : “Chapelle de la Solitude-Entre tradition et modernité-”, une nouvelle chapelle construite à l'emplacement des anciens bâtiments de stockage des pots de confiture ! L'article traite de cet édifice comme d'une œuvre d'art en faisant ressortir la modernité de sa conception architecturale. En particulier de très belles photos montrent des vitraux superbes en verre organique, un étonnant autel en laiton et une croix réalisée par le directeur des Ateliers d'arts plastiques de la ville. L'article se termine en précisant que le maire était présent lors de la consécration par l'évêque. Sans l’expliciter, l’article fait des liens entre les valeurs chrétiennes, l’histoire, la création artistique contemporaine, l’implication municipale et une histoire proprement évryenne.

Il est amusant de remarquer l’existence d’un article intitulé ‘‘Évry en 1905 !’’ dans le magazine n°33 très exactement au dos de l’article qui consacre 2 pages à la visite du pape. 1905 : Loi de séparation de l’église et de l’État. Mais cette loi n’est pas le sujet de cet article constitué essentiellement par trois photos en noir et blanc, « exhumées » et qui  « racontent notre histoire, dont chaque Évryen est aujourd’hui l’héritier ». Qualifiée des adjectifs flatteurs de « prestigieuse » par ses six châteaux qu’elle a compté (« Évry : une généalogie aristocratique ? »), « industrieuse » grâce aux usines Decauville (la photo présente l’atelier de fabrication de machines-outils), et pour finir « joyeuse » : « Les enfants dansent sur la place de la fête aujourd’hui Place d’Armes [la guerre de 14-18 est passée par là…]. Cette scène illustre la permanence d’une tradition évryenne de convivialité où la jeunesse affirme sa présence au cœur du village, au cœur de notre ville ».
A remarquer : l’utilisation de l’adjectif ‘’notre’’ et l’affirmation naïve de l’existence d’une « permanence » d’une tradition dont on ne nous dit pas comment elle se manifeste de nos jours. Et l’on peut penser à ce qu’écrit M. de Certeau : « Le mémorable est ce qui peut être rêvé du lieu ».Le lecteur est ici invité à rêver…
 Il y a aussi une confusion, ou une ambiguïté volontairement créée, entre le cœur de l’Évry-village et celui de la ville nouvelle. Jusqu’au début des années 90, la mairie construite à la création de la ville nouvelle se trouvait dans le vieil Évry. Désormais, géographiquement, le cœur, c’est-à-dire le centre de la ville nouvelle est organisé autour du nouvel Hôtel de ville, de la cathédrale, de l’université et de la gare d’ « d’Évry-Courcouronnes ». On voit bien ici une illustration de la problématique du concept de centre ville : qu’est-ce qui fait « centre » dans une ville ? A-t-on besoin de recourir au passé pour lui donner une légitimité ? Ce questionnement rejoint directement  la question de l’identité de la ville, et donc la représentation qu’en ont les concitoyens.

On peut penser que ces articles s’adressent plus particulièrement à la partie la plus âgée de la population, sensibilisée à l’histoire ancienne, celle qui réside dans le secteur concerné par les articles en question, comme une façon de leur dire : on ne vous oublie pas, au milieu de la modernité il y a des choses qui perdurent, des belles propriétés, la culture religieuse, des valeurs comme celle du calme, de la tradition, de la ruralité. Ils mettent en valeur les rares vestiges d’un modeste patrimoine historique de la ville, et donne une image plutôt idéalisée d'un passé rural et aristocratique.

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samedi 15 octobre 2011

Soir d'octobre




Soir d’octobre (Émile Gardaz)

Un peu d'ombre et de lumière
Au partage entre chien et loup.
La forêt redevient pierre
Et le renard est jaloux.
Moi je rêve à la fenêtre
Mon bateau s'en va vers vous
Et j'ai vu vieillir les hêtres.
Je veux vivre près de vous (bis).

On n'est pas dans les Cyclades
On est bien dans nos îles à nous.
Nous avons le vent maussade
Qui fait plier le genou.
Mais pour vous ce soir d'octobre,
Je voudrais rester debout.
Que je sois perdu ou sobre
Je veux vivre près de vous (bis).

Je n'ai rien, ma poche est vide
Le brouillard rampe de partout.
Un passant passait, livide,
Il n'avait pas rendez-vous.
Soir d'octobre à ma fenêtre.
Faut-il être sage ou fou ?
Faut-il être ou ne pas être ?
Je veux vivre près de vous (bis).