Arte :
Dimanche 30 décembre à 13h45 « Drama queens,
larger than life »
Ce
qu’il y a de bien avec les fêtes de fin d’année, c’est que les programmes
télévision ouvrent un peu plus larges leurs grilles à la musique classique. Il
y a évidemment le concert du Nouvel an mais pas seulement. Parmi les quelques
propositions télévisuelles dignes d’intérêt cette semaine, figure en bonne
place le dimanche 30 décembre à 13h45 Drama
queens, larger than life. Ce documentaire de Ralf Pleger, tourné en
2012, se penche sur les grandes reines du répertoire baroque, ces héroïnes
majestueuses, au destin superbe ou contrarié mais toujours sublime, qui ont
inspiré en italien aux compositeurs du XVIIe et du XVIIIe des airs balayant une
palette d’affects digne de l’arc-en-ciel. Joyce DiDonato leur a consacré son
dernier récital au disque. Sous l’œil de la caméra, elle confronte son point de
vue interprétatif avec celui de personnalités, pas toujours issues du sérail :
Placido Domingo mais aussi Vivienne Westwood, Donna Leon et quelques autres. Un
levier supplémentaire dans la stratégie de promotion de l'album et une occasion
pour la mezzo-soprano américaine de nous convaincre, au contraire de ce
qu'affirmait Bernard Schreuders dans la
recension de l’enregistrement, qu'elle est vraiment une drama queen.
+ Joyce
DiDonato : la voix royale
Haendel, Haydn, Hasse ou Cesti....la chanteuse leur prête sa voix soyeuse à la longue tessiture, portée par une technique imparable. « Si vous saviez combien j’ai dû travailler cette technique ! s’amuse Joyce DiDonato. Autant je possédais naturellement une certaine énergie théâtrale et, je crois, un instinct musical plutôt sûr, autant j’ai dû remettre des centaines de fois sur le métier ces airs virtuoses qui m’échappaient. »
Aucune affectation dans cette modestie. Mais une lucidité affûtée qui permet à la musicienne de contempler avec sérénité le chemin accompli et d’envisager l’avenir avec une gourmandise tempérée par la raison.
« Pour réussir dans ce métier, vous devez faire preuve de patience et d’impatience, de témérité et de sagesse, de discipline et de liberté… Mais, surtout, d’imagination. Je dis souvent aux jeunes qui me demandent conseil de ne jamais oublier la joie de chanter : s’ils n’éprouvent pas cette joie au plus profond d’eux-mêmes, le public ne sera pas dupe ! »
Haendel, Haydn, Hasse ou Cesti....la chanteuse leur prête sa voix soyeuse à la longue tessiture, portée par une technique imparable. « Si vous saviez combien j’ai dû travailler cette technique ! s’amuse Joyce DiDonato. Autant je possédais naturellement une certaine énergie théâtrale et, je crois, un instinct musical plutôt sûr, autant j’ai dû remettre des centaines de fois sur le métier ces airs virtuoses qui m’échappaient. »
Aucune affectation dans cette modestie. Mais une lucidité affûtée qui permet à la musicienne de contempler avec sérénité le chemin accompli et d’envisager l’avenir avec une gourmandise tempérée par la raison.
« Pour réussir dans ce métier, vous devez faire preuve de patience et d’impatience, de témérité et de sagesse, de discipline et de liberté… Mais, surtout, d’imagination. Je dis souvent aux jeunes qui me demandent conseil de ne jamais oublier la joie de chanter : s’ils n’éprouvent pas cette joie au plus profond d’eux-mêmes, le public ne sera pas dupe ! »
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