jeudi 24 octobre 2013

Shchedryk



Shchedryk – Chanson de quête d’Ukraine
Maykola Leontovych. Bernard Lallement.
Recueil XXèmes choralies À Cœur Joie 2010, p. 43

Bientôt Noël ! Fuyant le gel, à tire d’aile,
Voyez au ciel le carrousel des hirondelles…





lundi 21 octobre 2013

Passion Verdi



Beau documentaire (Arte 20 octobre) historique et musical sur Verdi. On y apprend les circonstances de la composition de Nabucco (Va pensiero…) – 16min24 : Comment le destin frappa à sa porte…23 min.

La soprano française Natalie Dessay part sur les traces de Giuseppe Verdi, le plus grand représentant du mélodrame italien mais aussi le symbole d’une nation en pleine réunification, le compositeur d’un peuple qui se soulève contre la tyrannie. Attaché à sa terre, à sa patrie, à sa langue, Verdi a su écrire des mélodies puissantes et créer des personnages universels. Que représente-t-il pour nous?? Ce film nous emmène au hameau de Roncole, où il est né, à Milan, où il crée au Teatro alla Scala son premier opéra Oberto en 1839 (et tant d’autres…), à Paris, qui découvre son Don Carlos, à la Villa Sant’Agata en Émilie-Romagne où il se consacre à ses terres, ou à la Casa di riposo per musicisti (maison de retraite des musiciens) qu’il finança à Milan, et qui ouvrira en 1902. De grands interprètes lyriques comme Rolando Villazón, Ruggero Raimondi ou Roberto Alagna, des metteurs en scène comme Robert Carsen ou Giorgio Barberio Corsetti témoignent de leur passion pour le maestro.

vendredi 11 octobre 2013

L’Italie célèbre Verdi, un des pères de la patrie

Le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi est célébré dans toute la péninsule et sous toutes les formes : représentations théâtrales, éditions de CD et DVD, émissions télévisées… Portrait de Giuseppe Verdi par Giovanni Boldini, 1886. National Gallery of Modern Art, Rome.
Portrait de Giuseppe Verdi par Giovanni Boldini, 1886. National Gallery of Modern Art, Rome.


Un timbre à son effigie sera même mis en vente par les postes italiennes ce 10 octobre.

Les Italiens découvrent ou redécouvrent ainsi toutes les facettes de la personnalité exceptionnelle de l’une des plus grandes figures de la nation.

 « Le 10 octobre, Giuseppe Fortunino Francesco Verdi aura 200 ans. Je le dis au présent parce qu’il est bien plus vivant que notre Italie morte », écrit le spécialiste en art lyrique du quotidien La Stampa Alberto Mattioli. De fait, Verdi continue à occuper une place centrale dans l’esprit des Italiens, surtout en ces temps où le pays est figé dans une crise profonde.
 « Comme Cavour, Garibaldi, Manzoni, c’est un des pères de notre patrie », rappelle Giovanni, artisan romain à la retraite, qui vient de « casser sa tirelire » pour s’offrir l’un des nombreux CD des œuvres de Verdi en vente dans les kiosques à journaux.
Le soir du 9 octobre, du nord au sud du pays, plus de 2 000 villes ont célébré le bicentenaire de sa naissance, le 10 octobre 1813, en projetant sur des monuments ou façades de palais le slogan « Verdi l’invenzione del Vero » (« Verdi, l’invention du réel »), titre d’une installation vidéo réalisée par la Fondation pour les sciences religieuses Jean XXIII.

Sur des images d’archives de la RAI (télévision publique), elle offre 27 – le nombre de ses ouvrages lyriques dont le Requiem – parcours sonores du répertoire de Verdi, d’Oberto, conte de San Bonifacio à Falstaff. « Nous avons utilisé notre laboratoire audiovisuel pour rendre hommage à la spiritualité de la musique de Verdi », précise le professeur Alberto Melloni directeur de la Fondation Jean-XXIII.
Parmi les grands événements à l’affiche entre la fin 2013 et 2014, La Traviata inaugurera, le 7 décembre, la saison de la Scala de Milan, sous la direction de Daniele Gatti. « Verdi est universellement présent car ses œuvres continuent de refléter avec une simplicité désarmante nos inquiétudes, nos douleurs, nos passions », affirme le chef d’orchestre qui étudie son œuvre depuis l’âge de 15 ans.

« Verdi, nous l’avons dans la peau »

À Rome, le Théâtre de l’Opéra ouvrira, lui, sa saison lyrique le 27 novembre avec Ernani, dirigé par Riccardo Muti, maestro passionné par son compatriote auquel il a consacré un essai l’an dernier. La fameuse rébellion anti-Berlusconi du 12 mars 2011 résonne encore dans la salle romaine. Au cours de la première de Nabucco, l’opéra symbole du Risorgimento, pour la célébration du 150e  anniversaire de l’unité italienne, le Maestro Muti avait dénoncé la désastreuse politique culturelle du gouvernement Berlusconi.
Le public s’était soudain levé comme un seul homme pour entonner, avec le chœur, le célèbre Va Pensiero (« Oh ! ma patrie si belle et perdue…»), le chant des esclaves juifs devenu, au XIXe  siècle, l’hymne des Italiens opprimés par les Habsbourg autrichiens. Et, comme alors, des cris « Viva l’Italia ! » « Viva Verdi ! » avaient retenti dans la salle.

 « Verdi, nous l’avons dans la peau, il a su mettre en musique tous les sentiments. L’amour, la colère, la vendetta… Mais aussi l’honneur, le courage, la générosité. Il incarne notre force, notre dynamisme », s’enthousiasme Enzo Petrolini, le président du Club des 27. Ce cercle très exclusif, fondé en 1958 à Parme, est totalement voué à Verdi. Il est composé de 27 membres, uniquement des hommes, « par tradition… », qui portent chacun le nom d’une œuvre du compositeur. Les 27 se réunissent chaque jeudi pour parler de leur idole, bien sûr. Ils organisent régulièrement des conférences dans les écoles de la région de Parme. Depuis 2002, le club a même organisé un concours pour les enfants : « Connais-tu Verdi ? ».
Enzo Petrolini se réjouit que « dès l’âge de 4 ans, les enfants se montrent très réceptifs à sa musique ». Mais il ne comprend pas pourquoi les programmes scolaires sont « si pauvres. Même en histoire, on évoque Verdi en à peine quelques lignes, alors que le Va Pensiero ou la Marche triomphale d’Aida sont aussi célèbres que la Cinquième symphonie de Beethoven ! » déplore-t-il.

Tout Verdi à la télé

Cependant, les jeunes Italiens pourront découvrir leur génial musicien à la télévision où de nombreuses émissions lui seront consacrées. « Nous allons parcourir, avec pédagogie, la grande histoire d’un génie italien dont certains chefs-d’œuvre comme la Traviata, Rigoletto, Aida et Nabucco, demeurent au hit-parade de la musique d’opéra », explique le directeur de RAI 3, Andrea Vianello. « Nous raconterons tout : de sa naissance à Busseto à ses triomphes et ses échecs, en passant par son enfance dans la trattoria de son père où tout le monde chantait, mais aussi sa vie amoureuse et sa modestie légendaire. »
Sans oublier ce que Verdi estimait être sa plus belle œuvre : la construction, en 1899, à Milan, de la Casa Verdi – où le compositeur est enterré au côté de sa seconde épouse, Giuseppina Strepponi. Cette maison de retraite pour musiciens accueille aujourd’hui encore « les vieux artistes qui n’ont pas été favorisés par la chance ou qui ne possèdent pas la vertu de l’épargne ».
Anne Le Nir (à Rome) 

source 

Look at the world (2 : Couplets)

Voyez d'abord : Look at the world (1 : Présentation et refrain)
puis

lundi 7 octobre 2013

Piaf, l'immortelle



2013 : année Piaf


Série sur Edith Piaf : souvenirs de la môme dans les rues de Paris
"La vie en rose", "L'hymne à l'amour", "Mon manège à moi", "Milord" ou "Je ne regrette rien". On commence cette série avec quelques-unes de ses chansons qui nous ont tant marqué.

 

Série sur Piaf : du rire aux larmes dans la vie privée de la Môme
Ses textes, ses amours, ses amis, sa solitude… Replongeons-nous dans la vie de la môme Piaf dont on fête le 50e anniversaire de la mort.

 

Série sur Piaf : les célèbres reprises
Edith Piaf a été chantée dans le monde entier. Nous vous proposons quelques uns des grands chanteurs français, Johnny Halliday, Patricia Kaas et Mireille Mathieu, dans leurs plus belles reprises.


Série sur Piaf : le musée
Depuis 1967, Bernard collectionne tous les objets ayant appartenu à la Môme. Il a créé le musée Edith Piaf, qui regorge de surprises et de messages d'amour.

 

Série sur Piaf : New-York se souvient
Le succès d’Edith Piaf a largement dépassé les frontières de la France. Reportage à New-York, où la Môme a vécu.


voir aussi

Piaf intime

Au rythme de ses chansons, à partir d'archives inédites, de films amateurs exceptionnels et émouvants retrouvés, de photos et d'archives oubliées, d'interviews de ses proches, se dessine le portrait sensible d'une femme dont le mythe n'a jamais cessé de grandir.Celui d'une autre Edith PIAF, bien plus complexe, loin des clichés misérabilistes que l'on a eu de cesse de nous servir.Edith PIAF n'était pas le personnage tragique et noir parfois décrit, elle était la vie. A travers le récit imaginaire de Marc BONEL qui fut son accordéoniste pendant 18 ans, "Piaf Intime" revient sur le parcours unique d'Edith PIAF et nous livre images et témoignages rares ou inédits sur l'artiste et la femme."Piaf Intime", c'est l'ordinaire d'une vie extraordinaire, l'histoire intime, les moments simples, la tribu d'amis omniprésente. C'est l'amour de la vie, l'amour des chansons, l'amour de l'amour.

Edith Piaf : "Mon Dieu"
Edith Piaf interprète "Mon Dieu" accompagnée au piano par Charles Dumont qui composa cette chanson pour Piaf en 1960.