Incroyable
mobilisation hier midi, place Saint-Corentin. Entre 1.500 et 2.000 personnes
ont rendu hommage aux victimes des attentats en répondant à l'appel du chef de
choeur Bernard Kalonn pour chanter l'air du Choeur des esclaves de Nabucco et
lire le poème Liberté de Paul Eluard. Il a été le premier surpris par une telle
affluence en distribuant le texte de la chanson.
«
Une démarche artistique... »
«
Jeudi, lors du rassemblement de midi, j'ai spontanément chanté " quand tu
chantes, je chante avec toi liberté ". Je n'avais plus de batterie sur mon
téléphone. Une lycéenne a tapé la chanson sur son portable. Des jeunes m'ont
dit que c'était dommage car ils n'avaient pas pu chanter avec moi. Je leur ai
donné rendez-vous samedi (hier). J'ai envoyé quelques petits mails à tous mes
choristes. Pour moi, c'est une démarche artistique avant tout, c'est ça qui me
plaît aussi », a expliqué Bernard Kalonn, chef de choeur. Et hier, peu avant
midi, ils n'étaient pas moins de 1.500 à 2.000 personnes à avoir répondu à cet
appel.
«
On a commencé par s'abonner à Charlie Hebdo... »
« Je chante les relations entre les hommes et les femmes, les différences, la vie. Aujourd'hui, je suis là parce qu'il faut qu'on s'organise pour que tout cela ne se reproduise pas », explique Hubert, membre d'une chorale. Ce n'est pas le cas pour Murielle d'Ergué-Gabéric, venue avec ses enfants. « Nous ne sommes pas dans une chorale. Nous sommes là pour soutenir les victimes et leurs proches à notre façon, pour la liberté d'expression. Hier (NDLR : vendredi), on a discuté en famille. On a commencé par s'abonner pour un an à Charlie Hebdo. On a imprimé les paroles de la chanson qu'on ne connaissait pas et " Je suis Charlie " ». « C'est pas bien de tuer les gens », ajoute Laureene du haut de ses 9 ans.
« Je chante les relations entre les hommes et les femmes, les différences, la vie. Aujourd'hui, je suis là parce qu'il faut qu'on s'organise pour que tout cela ne se reproduise pas », explique Hubert, membre d'une chorale. Ce n'est pas le cas pour Murielle d'Ergué-Gabéric, venue avec ses enfants. « Nous ne sommes pas dans une chorale. Nous sommes là pour soutenir les victimes et leurs proches à notre façon, pour la liberté d'expression. Hier (NDLR : vendredi), on a discuté en famille. On a commencé par s'abonner pour un an à Charlie Hebdo. On a imprimé les paroles de la chanson qu'on ne connaissait pas et " Je suis Charlie " ». « C'est pas bien de tuer les gens », ajoute Laureene du haut de ses 9 ans.
«
J'écris ton nom Liberté »
Alors
que les cloches de la cathédrale se font entendre, Bernard Kalonn donne le
signal a cappella de l'air du Choeur des esclaves de Nabucco, opéra de Verdi,
version Nana Mouskouri. Puis évoque la liberté. « De dessiner », lance une
choriste. À l'unisson, la foule va aussi reprendre « J'écris ton nom liberté »
lors de la lecture du poème de Paul Eluard « Liberté ». Avant de chanter une
seconde fois Nabucco. Puis de scander à de multiples reprises « Je suis Charlie
». « On m'a demandé de chanter dimanche (NDLR : aujourd'hui), ne jetez pas
votre texte », Bernard Kalonn a de nouveau donné rendez-vous aux choristes cet
après-midi.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/je-suis-charlie-un-hymne-a-la-liberte-a-2-000-voix-11-01-2015-10487849.php
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