lundi 23 février 2015

Aragon et Castille






Au pays daga d'Aragon, il y'avait Tugud'une fille
Qui aimait les glaces au citron et vanille...
Au pays degue de Castille, il y avait tegued'un garçon
Qui vendait des glaces vanille et citron.

Moi j'aime mieux les glaces au chocolat, poil au bras,
Mais chez mon pâtissier, il n'y en a plus, c'est vendu ;
C'est pourquoi je n'en ai pas pris, tant pis pour lui,
Et j'ai mangé pour tout dessert, du camembert ;
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait, vive l'amour,
À ce propos revenons à nos moutons.

Refrain

Vendre des glaces c'est un très bon métier, poil aux pieds,
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron, patapon,
Marchand de mouron c'est pas marrant, j'ai un parent
Qui en vendait mais les oiseaux n’en achetaient pas,
Car les oiseaux préfèrent le crottin de mouton
À ce propos revenons à nos agneaux.

Refrain

Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon, ah mais non !
Et l'Aragon ça n'est pas la Castille, et la fille
S'est passée de glaces au citron avec vanille
Et le garçon n'a rien vendu, tout a fondu.
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond, poil aux pieds
À propos de pieds, chantons jusqu'à demain

Refrain

dimanche 22 février 2015

Magnificat anima mea (2)










Magnificat anima mea (1)

John Rutter





Magnificat anima mea Dominum : et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
Quia respexit humilitatem ancillae suae : ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes
generationes.
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

à suivre (soprane)



Il Carnevale di Venezia




Il Carnevale di Venezia

Siamo ciechi, siamo nati
per campar di cortesia
in giornata d’allegria non si niega carità
Donne belle, donne care,
Per pietà non siate avare.
Fate a poveri ciechetti un tantin di carità
Siamo tutti poverelli
che suonando i campanelli
che scuotendo li batocchi.
Col do re mi fa sol la
Domandiam la carità
Deh ! soccoretecci, donnette amabili
Siate benefiche coi miserabili
Noi siamo poveri di buona bocca
Siam pronti a prendere quel che ci tocca
Deh ! soccoreteci per carità,
Che carnevale morendo stà.

Le carnaval de Venise

Aveugles, nous sommes nés
Pour vivre de la bonté d’autrui,
Un jour de fête l'aumône ne se refuse pas.
Belles dames, gentes dames,
Par pitié ne soyez pas avares.
Faites à de pauvres aveugles un peu de charité.
Nous sommes tous de pauvres gens
Qui faisant sonner nos clochettes
Et secouant nos cannes blanches
Sur do, ré, mi, fa, sol, la
Demandons la charité.
De grâce, secourez-nous, gentilles commères,
Soyez bienveillantes envers les miséreux.
Nous sommes de pauvres hères peu exigeants,
Prêts à prendre ce qu’on veut bien nous donner.
Secourez-nous, par charité,
Maintenant que le carnaval touche à sa fin.